Aux Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand, il y’a l’entrée des artistes pour le personnel, un quai où s’écoule la marchandise et les endroits des galeries que vous ne verrez sans doute jamais. Il s’agit d’une sorte de ruche où s’activent plus de 100 employés de l’enseigne. Pour les vieux Clermontois, ce sont encore des « galeries de Jaude ». Une institution sur la principale place de la ville, au même titre que l’Opéra ou encore Vercingétorix.
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Plan de l'article
Jusqu’à 3000 personnes par jour
Chaque jour, environ 3000 personnes franchissent chaque jour la porte du magasin, celle-ci étant située à la porte 25. Pour le personnel, il passe par l’entrée des artistes située derrière la petite rue la Tour d’Auvergne au niveau de la préfecture. C’est d’ailleurs là que chaque matin, entre 8h et 11h30 un défilé interminable de camions et camionnettes a lieu. Selon Narcisso, le chef de quai, les livreurs doivent venir à l’heure et il se charge de les accueillir et de les aider à décharger. Il précise aussi qu’il reçoit 2 semi-remorques par semaine, sans prendre les livreurs indépendants. Les colis qui arrivent vont directement au stand et la plupart passent par la salle de marque.
Tout le monde s’active à partir de 9h30
Dès que les employés arrivent sur le quai, à 9h30, ils s’occupent des dizaines de bacs qui les attendent. À l’intérieur, ils retrouvent des chemises, pyjamas, caleçons, vaisselle…, parmi les milliers références disponibles dans la boutique. Leur travail va alors consister à étiqueter puis poser des antivols de la boutique Apro. À l’ouverture, tout le monde est sur le pont et le travail peut démarrer. Un technicien se charge de mettre en route les escalators et vérifie surtout que tout fonctionne parfaitement (chaufferie, climatisation, groupe électrogène, sécurité, etc.).
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Rien n’est laissé au hasard
Dans ce travail qui se fait à l’ombre, il faut dire qu’aucun aspect n’est négligé, notamment sur le plan commercial. En effet, Éric Gonord fait le tour des rayons, salue les employés et procède à différentes vérifications afin de s’assurer que tout va bien et que tout est au bon endroit. Le fait est qu’il ne faut pas seulement se contenter de mettre les choses sur une étagère. Le travail consiste à raconter une histoire, surtout aux touristes étrangers qui ont tendance à acheter pendant l’hiver. Le responsable vérifie les affichages, les emplacements, etc. Ensuite, chacun vaque à ses occupations.