Top 10 des trains à grande vitesse les plus rapides : classement mondial !

17 novembre 2025

Train à grande vitesse traversant un paysage rural verdoyant

603 km/h. Ce chiffre n’est pas une prévision, ni un objectif lointain : c’est le sommet réel atteint par un train japonais lors d’un essai en 2015. Pourtant, ce pic vertigineux ne s’est jamais invité dans le quotidien des voyageurs. Pendant ce temps, la Chine affiche dans ses brochures des vitesses commerciales impressionnantes, mais la réalité du terrain reste moins spectaculaire. Les records de laboratoire et les performances en exploitation continuent de jouer à cache-cache, laissant planer une rivalité technologique où chaque pays cherche à inscrire son nom tout en jonglant avec les contraintes de sécurité et de régularité.

La différence entre les chiffres de démonstration et la vitesse quotidienne laisse parfois dubitatif. Dans cet univers, la technologie avance plus vite que le service rendu, et chaque classement international dépend du critère choisi : pointe absolue, vitesse de croisière, ou capacité à tenir la cadence jour après jour.

Pourquoi les trains à grande vitesse fascinent-ils autant ?

La grande vitesse sur rail ne se résume pas à des records. C’est un pan d’histoire industrielle, fait d’innovations, de passion et de batailles entre nations. Le TGV français, capable d’atteindre 575 km/h sur rails classiques, ou le SCMaglev japonais au sommet mondial à 603 km/h, incarnent cet élan. À Shanghai, le Maglev assure ses 431 km/h tous les jours, fruit d’années de mise au point.

Le Shinkansen japonais a lancé le mouvement dès 1964, bouleversant le transport entre Tokyo et Osaka. La France, la Chine, l’Espagne, la Corée du Sud ont ensuite multiplié les lignes, chacun apportant sa pierre à l’édifice. Sous le carénage lisse des rames se cachent des centaines d’heures de recherche sur l’aérodynamisme, la sécurité, les systèmes de signalisation. La Chine, avec le Fuxing Hao (350 km/h en service régulier), s’impose aujourd’hui comme référence des opérations quotidiennes, tandis que l’Espagne, avec l’AVE S-103, affirme la vitalité européenne du secteur.

Mais il s’agit de bien plus qu’un concours de technologie. Traverser tout un pays en un temps record, transformer les gares en véritables hubs contemporains, rapprocher des régions entières : la grande vitesse bouleverse le quotidien, accélère la mobilité et change la donne pour des millions de voyageurs. C’est aussi la fierté d’une génération, celle qui ose rétrécir les distances.

Les 10 trains les plus rapides du monde : classement, chiffres et records

La lutte pour la vitesse ferroviaire met souvent face à face l’Asie et l’Europe. Le SCMaglev japonais tient la pole position avec ses 603 km/h expérimentaux. Sur rails classiques, le TGV français reste à ce jour invaincu avec 575 km/h. En exploitation commerciale, la Chine fait la course en tête : 431 km/h pour le Shanghai Maglev et pas moins de 350 km/h pour le Fuxing Hao sur longue distance.

Voici un aperçu des modèles qui transforment les records en réalité observable :

  • SCMaglev (Japon) : record 603 km/h
  • TGV (France) : record 575 km/h
  • Shanghai Maglev (Chine) : 431 km/h en service
  • Fuxing Hao (Chine) : 350 km/h en service
  • CR Harmony (Chine) : record 486 km/h
  • Shinkansen (Japon) : record 443 km/h
  • KTX (Corée du Sud) : record 421 km/h
  • AVE S-103 (Espagne) : 310 km/h en service, record 404 km/h
  • Trenitalia Frecciarossa 1000 (Italie) : record 390 km/h
  • Al Boraq (Maroc) : 320 km/h en service, record 357 km/h

Si le Maglev écrase tout sur son passage avec la lévitation magnétique, les trains classiques n’abdiquent pas. L’Europe et l’Asie multiplient les lignes, alors que le Shinkansen demeure pionnier et l’espagnol AVE poursuit son avancée. En Corée du Sud et au Maroc, la grande vitesse étoffe son influence. Ce palmarès est avant tout la vitrine de décennies de recherches et de défis collectifs, et la compétition ne cesse de rebondir.

Technologies de pointe : ce qui permet d’atteindre des vitesses impressionnantes

Sur rail, chaque km/h supplémentaire se gagne à coups d’innovations. Les trains à lévitation magnétique comme les Maglev japonais ou chinois, franchissent une étape décisive : absence de contact, suppression du frottement, accélérations fulgurantes. Le résultat ? Les vitesses records ne relèvent plus du fantasme, mais bien du test déjà accompli. Par contre, ces modèles exigent des voies dédiées, un environnement parfaitement maîtrisé.

Sur les rails classiques, la bataille se joue autrement. Tout est question d’aérodynamisme, de motorisation répartie, d’allègement extrême des structures, de stabilisation du bogie à grande vitesse. Le TGV français l’a démontré avec son profil effilé et ses trains pensés pour durer. Les ingénieurs misent aussi sur la signalisation embarquée, l’entretien rigoureux et l’optimisation énergétique. La nouvelle génération, avec le TGV M ou ses équivalents asiatiques, promet encore plus de performances, de flexibilité et de sobriété.

En Chine notamment, le Fuxing Hao pousse la régularité à 350 km/h sur des milliers de kilomètres : un exploit d’organisation autant que de technologie. Derrière ces avancées, des groupes industriels tels que CRRC, Alstom ou Siemens repensent sans cesse la sécurité, l’automatisation, les matériaux, afin de gagner chaque précieuse seconde sans jamais compromettre la fiabilité.

Jeune femme en costume regardant par la fenetre dans un train moderne

Quels pays dominent le palmarès mondial des trains à grande vitesse ?

La Chine règne sur la grande vitesse : elle a développé le réseau le plus étendu du globe et enchaîne les records. Trains Fuxing Hao à 350 km/h qui quadrillent le pays, Shanghai Maglev ouvrant le bal au-dessus des 400 km/h en voyage régulier. Derrière ces chiffres, une volonté politique et des investissements titanesques.

Face à elle, la France conserve sa place d’initiatrice. Le TGV reste associé à la performance sur rail classique et son réseau irrigue une large partie de l’Europe occidentale. Le Japon, de son côté, ne renonce pas à sa réputation de fiabilité et continue de perfectionner le Shinkansen, tout en cherchant déjà la prochaine rupture avec le SCMaglev.

Voici comment d’autres nations s’imposent ou percent dans ce duel international :

  • L’Espagne, l’un des réseaux les plus performants grâce à l’AVE S-103 (310 km/h en service).
  • L’Italie (Frecciarossa 1000), l’Allemagne (ICE), la Corée du Sud (KTX) et le Maroc (Al Boraq), tous engagés dans leur propre révolution ferroviaire.
  • L’Arabie saoudite, le Royaume-Uni ou l’Inde se donnent désormais les moyens de rattraper leur retard, misant sur des projets gigantesques pour marquer à leur tour l’histoire de la grande vitesse.

Chaque pays appose sa griffe, combine stratégie territoriale et ambition technologique. Partout, l’idée est la même : avancer, réduire les distances, prouver ce que l’ingénierie peut offrir de meilleur.

À force d’accélérer la cadence, les trains façonnent une carte du monde qui ne ressemble à aucune autre. La prochaine frontière du rail est peut-être déjà sur la table à dessin, prête à être franchie avant même que l’on ait eu le temps de s’y habituer.

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