Partir à l’étranger est souvent synonyme d’évasion, de découverte et de moments inoubliables. Pour que ces expériences se déroulent sans encombre, pensez à bien les connaître et les respecter pour éviter des situations fâcheuses. Dans la chronique qui suit, nous aborderons les formalités douanières indispensables à connaître avant de mettre les voiles, afin de vous garantir un voyage serein et riche en aventures.
Plan de l'article
Voyage : les papiers indispensables à emporter
Les documents de voyage à ne pas oublier sont l’un des points clés pour un voyage réussi. Effectivement, sans eux, il est impossible de voyager aussi dans certains pays.
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Pour les destinations intra-européennes, une carte d’identité ou un passeport en cours de validité suffira. Pour découvrir le reste du monde, la plupart des pays demandent systématiquement aux voyageurs étrangers d’avoir un passeport valide et parfois même un visa spécifique selon leur lieu de résidence.
Pensez à bien vous informer sur les formalités douanières avant votre départ mais aussi bien avant la date prévue pour éviter toute complication au dernier moment. Une attention particulière doit être portée aussi à la durée de validité restante du document qui doit être supérieure à six mois après la date de retour.
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Le livret familial et autres extraits d’acte d’état civil peuvent aussi se révéler utiles lorsqu’on voyage avec des enfants mineurs.
Il peut être judicieux de prendre une copie numérique ou papier avec soi afin d’éviter tout risque lié à la perte ou au vol lors du trajet.
Import/export : les produits interdits ou soumis à restriction
En plus des documents de voyage, les restrictions et interdictions de produits à l’import/export sont aussi un élément crucial à prendre en compte avant de partir en voyage. Effectivement, chaque pays a ses propres règles concernant certains types de produits qui ne peuvent pas être importés ou exportés.
Parmi ces produits, on retrouve souvent des articles alimentaires, tels que la viande, le poisson ou encore les fruits et légumes frais. Ces restrictions existent pour éviter la propagation de maladies animales et végétales d’un pays à l’autre.
Les médicaments peuvent aussi faire partie des articles soumis à restriction. Certains médicaments considérés comme étant dangereux ou illégaux dans certains pays peuvent être autorisés dans d’autres. Vous devez vous renseigner auprès du consulat du pays visité ou sur le site internet dédié aux formalités douanières.
Les objets d’art font aussi partie des biens susceptibles d’être réglementés lorsqu’ils sont destinés à l’exportation. De nombreux pays ont mis en place des systèmes permettant d’éviter que les trésors nationaux ne soient vendus illégalement à l’étranger.
Vous devez vous renseigner sur la quantité maximum autorisée pour certaines marchandises comme l’alcool si vous voulez ramener une bouteille locale par exemple.
Si vous êtes pris avec un produit non-déclaré à votre arrivée, vous risquez une amende voire même une peine judiciaire selon la gravité des faits reprochés par les douaniers locaux.
Comme toujours avant tout voyage, vous devez bien vous renseigner sur les formalités douanières en vigueur dans le pays visité afin d’éviter tout problème à l’entrée ou à la sortie du territoire.
Sommes d’argent : comment les déclarer lors de vos déplacements
En plus des restrictions concernant les produits à l’import/export, pensez à bien prendre en compte les règles relatives aux sommes d’argent transportées lors d’un voyage. Effectivement, chaque pays a ses propres réglementations et limitations sur la quantité d’argent liquide ou équivalent qui peut être importée ou exportée.
La première chose à savoir est que la somme maximale autorisée varie selon le pays. Par exemple, pour les voyages dans l’espace économique européen (EEE), comprenant l’Union Européenne ainsi que l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein, toute personne doit déclarer tout transfert physique de fonds supérieur à 10 000 euros ou son équivalent en devise.
Aux Etats-Unis par contre, cette limite s’établit à 10 000 dollars américains. Toute personne arrivant aux États-Unis avec une somme supérieure devra alors remplir un formulaire écrit, FinCEN Form 105, qui sera transmis au département du Trésor américain. Si vous êtes pris en possession d’une somme non-déclarée qui dépasse cette limite lors de votre entrée au territoire, vous risquez une saisie de ces fonds.
Au-delà des limitations quantitatives, lorsque vous entrez dans un autre pays, vous devez aussi tenir compte des règles fiscales locales. Certains pays peuvent exiger que certains montants soient imposés comme revenu supplémentaire selon leur législation fiscale. Pensez à bien vérifier si le seuil applicable comprend aussi bien les devises et produits financiers que l’argent physique.
En cas de doute, il est fortement recommandé de se renseigner auprès des douanes du pays visité ou sur le site internet dédié aux formalités douanières. En suivant ces règles de manière stricte, vous pourrez ainsi voyager sereinement sans craindre les contrôles à la frontière qui peuvent parfois être fastidieux.
Formalités douanières : nos astuces pour simplifier les démarches
En plus des restrictions de quantité pour les produits et l’argent transporté, il faut respecter les règles en matière d’exportation d’animaux ou de plantes. Chaque pays a ses propres réglementations concernant la faune et la flore protégées, ainsi que des normes sanitaires strictes qui permettent d’éviter tout risque épidémique.
Avant votre départ, assurez-vous que vous avez tous les documents nécessaires si vous voyagez avec un animal domestique ou des plantes. Ces animaux doivent avoir subi toutes leurs vaccinations obligatoires et être identifiés par une puce électronique. Pour voyager à l’international avec un chien ou un chat, vous devez posséder le carnet européen de vaccination qui relate toutes les informations relatives aux obligations vaccinales.
De même, certains pays interdisent totalement certains types d’animaux sur leur territoire comme c’est le cas en Australie où toute importation d’oiseau est strictement prohibée. D’autres exigent simplement qu’ils soient mis en quarantaine durant quelques jours voire plusieurs mois avant leur entrée dans le territoire national. Il conviendra donc de se renseigner auprès des services douaniers du pays visité afin de connaître précisément ces spécificités.
Dernier point clé : emportez toujours avec votre passeport et vos billets d’avion une preuve écrite attestant bien que vos marchandises ont été achetées hors taxes (hors tax free). Si ce document venait à manquer lors du contrôle douanier après achat effectué sous ce régime, vous pourriez être amené à payer une taxe sur la marchandise.
En suivant ces quelques astuces et en prenant connaissance des formalités douanières avant votre départ, vous devriez pouvoir passer vos frontières sans difficultés ni stress.
